Pathologies
Ici vous pouvez trouver les articles ou je parles des différentes pathologie lié à la podologie.
Vous en apprendrez plus sur les symptômes, les causes et les traitements
La talalgie est une douleur au talon, qui se manifeste souvent pendant la marche ou les activités sportives. Elle est le plus régulièrement dû à des causes mécaniques, mais peut être également occasionnée lors de traumatismes ou de pathologies inflammatoires. Afin d’éviter l’apparition d’une aponévrosite plantaire, il est conseillé de choisir des chaussures bien adaptées à son pied et de les changer dès qu’elles sont usées. Ne pas oublier non plus de pratiquer des exercices d’étirement et de se masser les pieds régulièrement, avec une petite bouteille remplie d’eau glacée par exemple. Il est également recommandé d’étirer très doucement les muscles des mollets plusieurs fois par jour. Le port de semelles orthopédiques est fortement conseillé.
L’ongle incarné est une affection causée par une croissance excessive de l’ongle qui pénètre sous la peau, à l’origine d’un conflit entre lame et tissu cutané périphérique, source de douleur, d’inflammation et d’impotence fonctionnelle. L’ongle incarné est dans la majorité des cas une affection du gros orteil. I-ETIOLOGIES Ces facteurs sont nombreux, variés et souvent associés entre eux : • Prédisposition familiale ou génétique responsable d’une malformation de l’ongle. • Chaussage inadapté (chaussures serrées). • Prise de certains médicaments (ciclosporine, rétinoïdes, antirétroviraux, anticancéreux). • Modifications osseuses secondaires à l’arthrose. • Excroissance de la peau qui se développe sous l’ongle. II- SIGNES CLINIQUES – Sur le côté (incarnation latérale) : le bourrelet sur le côté de l’ongle est douloureux à la pression et à la marche. – A l’avant (incarnation antérieure) : l’ongle pénètre dans la chair sur l’avant, il est impossible de le couper et il finit souvent par tomber. On retrouvera également : • Douleur, rougeur et gonflement (inflammation), qui précèdent parfois l’infection avec formation d’un panaris ou d’un érysipèle (infection plus sérieuse des tissus du pied et/ou de la jambe, provoquée par un streptocoque). • Épaississement d’un bourrelet de peau sur le bord d’un ongle (hypertrophie d’un bourrelet latéral). • Excroissance de peau rouge (granulome pyogénique ou botryomycome). III-TRAITEMENTS Soulager la douleur : – Pose de mèches aux bords distaux, – Coupe large pour retirer l’éperon unguéal, Il est possible d’avoir recours à l’orthonyxie en prévention de récidive: c’est une orthèse d’ongle qui permet par son effet ressort de corriger les problèmes de déformation de l’ongle causant des conflits entre la peau et l’ongle et provoquant alors des douleurs. Si l’indolence est rapidement obtenue, le plus souvent dès sa pose, il faut des mois pour modifier la courbure unguéale. Une interruption trop rapide est suivie de récidive. Dans le cas d’une surinfection, le médecin prescrira un traitement antibiotique local (Fucidine) et des pansements. La chirurgie (cas extrême) se pratique sous anesthésie locale. Il s’agit de la résection au bloc opératoire et au bistouri d’une partie de bourrelet cutané latéral et de la partie latérale de l’ongle et de la matrice correspondante : le chirurgien enlève toute la zone atteinte, qu’elle soit cutanée ou phanérienne (le coté de l’ongle avec sa matrice correspondante). IV-COMMENT EVITER LES ONGLES INCARNES Couper les ongles d’orteil bien droits et laisser les coins légèrement plus longs. Porter des chaussures suffisamment larges pour ne pas compresser les orteils et abîmer les ongles. L’utilisation orthodonyxie est également conseillé dans le cas d’ongle incarné récidivant. Les personnes âgées, celles qui ont des problèmes de circulation ou qui sont diabétiques doivent être très vigilantes quant aux soins à donner à leurs pieds. Elles devraient faire examiner leurs pieds par leur podologue 1 à 2 fois par ans, en plus d’avoir une bonne hygiène des pieds et de les examiner tous les jours.
L’hallux valgus, qu’on appelle aussi « oignon », correspond à une déviation anormale du gros orteil vers le deuxième orteil qui entraîne une déformation de l’avant-pied, au niveau du premier métatarsien et du gros orteil. Le défaut d’alignement du gros orteil entraîne la formation d’un « oignon », qui correspond à une saillie osseuse située en regard de la déformation, et qui est aggravée par la marche. D’autre part, le gros orteil assure la propulsion du corps vers l’avant lors de la marche. En cas d’hallux valgus, il perd ce rôle d’appui du corps, qui est alors assuré par les autres articulation, ce qui aggrave la contrainte exercée sur les autres orteils, à l’origine des symptômes douloureux et se chausser devient de plus en plus difficile. I- Etiologies. Il existe de nombreuses causes et facteurs à l’origine de cette déformation de l’avant pied : L’hérédité, Le port de chaussures inadaptées (ex : trop étroites ou pointues), les talons (trop) hauts, Le pied égyptien (excès de longueur du gros orteil), Le pied plat (valgus), II- Signes Cliniques. La sévérité de l’hallux valgus dépend de l’angle de la déviation et de l’importance des autres atteintes du pied. L’hallux valgus léger : la déviation est inférieure à 20°. La phalange du gros orteil et le métatarse sont encore correctement emboîtés. L’hallux valgus modéré : la déviation se situe entre 20° et 40°. Le gros orteil tourne vers l’extérieur du pied, la phalange est déplacée par rapport au métatarse et ne s’emboîte plus correctement. Le gros orteil entre en conflit avec le second orteil. L’hallux valgus sévère : l’angle de la déviation est supérieur à 40°. Le gros orteil passe au-dessous ou au-dessus du deuxième orteil. L’arthrose accentue la déviation, jusqu’à provoquer une luxation complète de l’articulation du gros orteil qui perd ainsi sa fonctionnalité. Des complications peuvent apparaître : une déformation des orteils en griffes, accompagnée de durillons ; une douleur pouvant gêner la marche ; une infection des zones de frottement ; des complications cutanées (cors et durillons ou ongles incarnés). III-Traitement. Le traitement médicamenteux En cas de douleur importante, des médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires pourront vous être prescrits sur une courte durée. Le traitement orthopédique orthese-hallux-valgus-hallufix-aircast-23443-djo-1_360x300 Dans la plupart des cas, vous serez d’abord traité(e) avec des orthèses ou des semelles orthopédiques. Les chaussures adaptées, les soins de pédicure et les dispositifs permettant d’isoler l’oignon sont conseillés (Strap , K TAPING, orthoplasties , contentions nocturnes, etc)
Syndrome de la bandelette ilio–tibiale. Le syndrome de la bandelette ilio–tibiale, ou du tractus ilio–tibial (STIT), appelé également syndromede l’essuie-glace, ou encore tendinite du tenseur du fascia lata, est un type de tendinite du genou. I ÉTIOLOGIES Sur la face externe de la cuisse, le muscle tenseur du fascia lata se termine par un tendon plat en forme de bandelette. Ce muscle s’étend du haut du fémur jusqu’au haut du tibia où il s’insère. Lors de la marche il se déplace d’avant en arrière à la manière d’un essuie-glace. Il passe alors au-dessus d’un relief osseux latéral de l’extrémité inférieure du fémur : le condyle latéral de la tubérosité externe. Dans certaines conditions le fascia lata « accroche » au passage de ce condyle fémoral. Ce conflit répété est à l’origine d’une irritation douloureuse. La gêne induite s’appelle syndrome de la bandelette ilio-tibiale ou « syndrome de l’essuie-glace » ou encore balayage du fascia lata. Elle concerne certaines activités sportives telles que la course à pied, le cyclisme ou la marche en descente en montagne. II SIGNES CLINIQUES Le diagnostic est clinique. À l’interrogatoire la douleur siège au niveau du compartiment externe du genou, irradiant parfois le long de la face externe de la cuisse. Elle survient à l’effort et s’installe progressivement. À la palpation deux tests permettent le diagnostic le test de Renne : douleur en flexion-extension du genou en charge sur un pied ; le test de Noble : douleur vive et précise à la pression du condyle externe, 2 à 3 cm. au-dessus de l’interligne avivée par le passage de la flexion à l’extension. Les examens complémentaires servent uniquement à éliminer d’autres causes de douleurs externes du genou : la radiographie standard élimine une atteinte arthrosique externe ou une fracture de fatigue ; l’échographie peut, dans certains cas, éliminer une rare tendinite du muscle poplité ou du biceps crural ; l’IRM vérifiera, si nécessaire, l’intégrité du ménisque externe. III TRAITEMENTS Cette tendinite du genou est une affection banale mais tenace. Il est donc impératif de la soigner en profondeur grâce aux techniques suivantes : Repos sportif Glaçage local Physiothérapie (massages et réhathlétisation effectués chez un kiné) et prise en charge Podo Etirements du fascia lata Anti-inflammatoires par voie orale Les infiltrations de dérivés cortisoniques sont souvent très efficaces. Qui in Enfin, quel que soit le traitement, la reprise du running doit toujours être progressive après un syndrome de l’essuie-glace. La prévention d’une récidive reposant sur la pratique régulière d’étirement du tendon et une prise en charge du trouble statique ou du chaussant responsable de l’apparition de la douleur.
Quelles sont les causes des périostites? comment les éviter? Comment les prendre en charge ? La périostite est une inflammation à caractère dégénératif affectant le périoste. Elle touche aujourd’hui, 10 % d’entre nous. La survenue de cette pathologie provient directement d’une trop grande tension des insertions musculaires et aponévrotiques fixées au périoste. Elle peut aussi être la relation de cause à effet d’un grand nombre de choc répétés, entre autres lors de la pratique de certain sports fractionnés, tel que l’athlétisme ou la danse classique par exemple. Etiologie(s) : C’est une pathologie, complexe est multifactorielle. En effet, il n’y a pas une cause responsable de cette inflammation, mais un ensemble de facteurs, qui feront que la pathologie se soignera plus ou moins bien avec le temps. La cause de cette blessure réside dans l’excès de traction des muscles sur l’attache osseuse. On notera à titre exhaustif, les facteurs suivants: La Chaussure/ Le Terrain : Le chaussant non adapté; ou chaussures usées; en fait tout sportif doit au minimum prendre la précaution d’acheter sa paire (ou ses paires) de chaussures dans un magasin spécialisé où un vendeur lui apportera les bons conseils. Le mieux c’est de consulter un podologue afin de mieux choisir le modèle de chaussure en fonction de son utilisation et de nos caractéristiques. De même, si le terrain, n’est pas propice à la pratique sportive, ce genre d’inflammation peuvent survenir plus rapidement. C’est pour ça qu’en plus de chaussures adaptées au sport pratiqué, il faut qu’elles soient également, au terrain sur lequel aura lieu l’activité. L’Hygiène du sportif : L’Hydratation est une chose évidement, mais à toujours recommander. Il faut boire, avant, pendant et après l’effort. Il faudra éviter les éviter les aliments acides, privilégier les aliments alcalins . L’Etat de santé général du patient : Un bilan sanguin pourra rechercher des facteurs qui peuvent favoriser un climat propice aux tendinites et périostites : acide urique élevé, cholestérol, triglycérides ; mon expérience m’amène également à toujours rechercher une carence en fer chez un sportif qui présente une tendinite ou une périostite rebelles. Un surpoids bien sûr, qui de plus aggravera peut-être les troubles plantaires statiques et dynamiques ; il ne faut pas hésiter à s’entourer de conseils dispensés par un professionnel de la santé. La Surcharge d’entrainement : Une surcharge d’entraînements : c’est très souvent la cause principale ; fréquemment il s’agit aussi d’une personne qui se « remet » au sport ; tout comme il peut s’agir d’un cycliste ou autre sportif non coureur à pied qui pendant son intersaison va se mettre au footing. Tableau Clinique : Son apparition est progressive. Elle peut être unilatérale ou bilatérale, touche la face interne du tibia, à la jonction tiers inférieur et tiers moyen. On constate parfois que la douleur, présente en début de séance, diminue progressivement pour réapparaître en fin de séance. Face à de tels symptômes, il n’est pas nécessaire de consultation. En revanche, elle peut être beaucoup plus intense et permanente, même hors course à pied. L’impotence fonctionnelle porte alors à consulter. Une simple palpation de la zone douloureux, pourra mettre en évidence le diagnostique. Il faut palper la face interne du tibia, avec et sans contractions musculaires. Sous contractions musculaires, la douleur doit être plus vive que sans. Il suffit de mettre le doigt sur la zone douloureuse, appuyer et faire une dorsi-flexion du pied sans enlever le doigt. Traitement(s) : En première intention, il y aura bien évidement, le Glaçage et le Repos, pouvant être couplé à un traitement anti-inflammatoire. De même un traitement homéopathique à base de « Curcuma », d’ « Arnica », peut être également utiliser pour soulager des douleurs. La kinésithérapie choisira parmi plusieurs techniques : physiothérapie, massage transverse profond, entre autres. La pose de K TAPING, peut également, faire diminuer (voir disparaître) les douleurs, en cas d’échéances importantes. Le traitement Podologique lui consiste à limiter la traction de ces muscles pendant la course par des orthèses plantaires moulées corrigeant la pronation et /ou le manque « d’élasticité » du mollet.
La tendinite achilléenne ou tendinite d’Achille est une blessure de surmenage causant une douleur au tendon d’Achille. Le tendon d’Achille est le tendon épais et solide situé derrière la cheville. La tendinite d’Achille peut être difficile à soigner et demande une prise en charge complète médical et paramédical. La tendinite d’Achille provoque ainsi une douleur intense près de l’arrière du talon. Bien que le tendon d’Achille soit l’un des plus longs et solides du corps humain, il peut avoir besoin de temps pour guérir. Cette condition est souvent causée par une pronation et par une sollicitation excessive du tendon, et représente une blessure très fréquente chez les coureurs. I- ETIOLOGIES Très nombreuses relevant « d’une enquête policière » : répétition du même geste sportif technique de course inadaptée avec une attaque par le talon modification des habitudes d’entraînement, mise en place d’un programme non adapté par le patient. changement de terrain d’entraînement couse systématique sur sol dur mauvaises chaussures, avec des chaussures usées ou destinées à un autre sport Troubles de la statique plantaire : pieds creux ou pieds plats, d’où la necessité d’une prise en charge podologique pas de pratique d’étirements sportifs (même si les étirrements avant ou après l’effort ne fait pas consensus dans le monde du sport, il peut avoir un effet bénéfique dans la prévention de l’apparition de tendinopathies.) mauvaise alimentation mauvais soins dentaires hydratation insuffisante, par prolongement une mauvaise hygiène alimentaire peut provoquer des tendinites. trouble métabolique prise de médicaments surentraînement II- SIGNES CLINIQUES La tendinite d’Achille chronique présente les symptômes suivants : Début d’une douleur dans le tendon d’Achille sur une période de plusieurs semaines ou mois. Douleur au début et pendant une séance d’exercice. Douleur dans le tendon d’Achille en marchant ou en montant des escaliers. Raideur dans le tendon d’Achille, surtout le matin ou après une période de repos. Présence possible de nodules ou de bosses dans le tendon d’Achille au-dessus du talon. Sensibilité du tendon d’Achille au toucher lorsqu’on appuie dessus ou qu’on le presse sur les côtés. La zone au-dessus du tendon d’Achille peut être enflée ou s’être épaissie. III- TRAITEMENT Le traitement se concentre initialement sur la prise en charge de la douleur et de l’inflammation pour diminuer la gène fonctionnel et facilité un retour graduel à l’activité. Il n’existe pas de traitement unique pour la tendinite du tendon d’Achille; l’approche est plutôt constituée d’une combinaison de méthodes pluridisciplinaire nécessitant de la patience. Il est important de rechercher un traitement le plus tôt possible pour empêcher la blessure de devenir chronique. Des orthèses plantaires sur mesure aideront à contrôler le mouvement vertical du talon et à conserver un bon alignement pour soulager le stress du tendon d’Achille. Parmi certains remèdes pour le tendon d’Achille, on peut notamment inclure : L’application de froid pour réduire la douleur et l’inflammation. Un repos suffisant pour empêcher la blessure de devenir chronique. Appliquer de la chaleur au tendon avant une séance d’entraînement pour le réchauffer. L’utilisation de K-TAPE peut permettre de soulager les douleurs du tendon. Un traitement professionnel inclurait notamment : Un IRM et ultrason pour diagnostiquer avec plus de précision l’étendue de la blessure; Un diagnostic de la cause de la blessure et la recommandation d’orthèses plantaires ou un changement de la méthode d’entraînement pour éviter une nouvelle blessure; Plâtrer si nécessaire; Électrothérapie et thérapie laser pour soigner la blessure; En dernier ressort, l’intervention chirurgicale. Voici l’exercice de choix pour le traitement des tendinopathies achiléennes (aussi appelées tendinite ou tendinose d’Achille). Cet exercice excentrique pourra être pratiqué 2 fois par jour, 3 séries de 20 à 40 répétitions. Une progression de difficulté est aussi proposée pour augmenter l’exigence ou rendre l’exercice plus fonctionnel. Cet exercice peut aussi être pratiqué pour les périostites / shin splint, les tendinopathies des péroniers et du tendon du tibial postérieur et les fasciapathies plantaires (fasciite).