Les Chaussures de BASKET BALL

Les années passent, le basketball et la NBA ne cessent d’évoluer, montrant un niveau de performance de plus en plus exigeant. Si les joueurs sont aujourd’hui plus puissant, plus techniques, plus rapide, les grande marques ne cessent d’innover en matières de technologies et matériaux techniques. Avant toute choses faisons un petit rappel sur l’anatomie d’une chaussure de basket.Celle-ci est composée de différents éléments ayant un impact (selon les technologies) sur le ressenti une fois aux pieds et lors de l’effort : LA TIGE Partie extérieure de la chaussure rattachée à la semelle et ayant un impact direct sur le maintien et le confort. Celle-ci peut être composée d’un ou plusieurs matériaux. LES LACETS Permet le serrage de la basket et de verrouiller le pied à l’intérieur de la chaussure. Peuvent être accompagnés parfois de scratchs. LA SEMELLE DE PROPRETÉ Présente à l’intérieur de la chaussure pour augmenter le confort général. LA SEMELLE INTERMÉDIAIRE Partie située entre la semelle inférieure et la partie supérieure de la chaussure. Celle-ci comprend la plupart du temps l’amorti, et sa largeur influence la stabilité de la paire. LE RENFORT AU TALON Plaque assurant le verrouillage et le bon maintien de la cheville à l’intérieur de la basket. L’AMORTI Coussin sous forme de mousse ou d’air et permettant d’absorber les chocs. LA SEMELLE Semelle inférieure garantissant l’adhérence au sol et une bonne traction. FAQ Juste parce que cela me semble important, un petit rappel sur les questions qu’on me pose le plus souvent. Je prends une tige haute pour éviter de me torde la cheville : FAUX !La hauteur de la tige n’influence pas sa stabilité (en tout cas pas directement/uniquement). Peu importe la matière de la chaussure ça ne change rien : FAUX !En fonction de la matiere du « mesh » (Tissus, Plastique, Cuir), il y aura une confort et un maintient différent de la chaussure. Plus il y a d’amorti mieux c’est : FAUX !L’amortie (comme en running) est une composante importante mais pas la principale à retenir. Il est essentiel avant tout, de choisir une paire de chaussures de basketball qui te convient en terme de style de jeu/ position et en terme esthétique. MENEURS NIKE KOBE A.D. NXT 360 La Nike Kobe A.D NXT 360 introduit des nouvelles technologies avec l’apparition d’un Flyknit dit « 360 » faisant entièrement le tour du pied. Ceci permet d’améliorer la légèreté générale de la chaussure mais aussi de limiter les épaisseurs inutiles afin de garder le pied au plus proche du sol pour plus de réactivité et court-feel ADIDAS DAME 4 Considérée une nouvelle fois comme l’une des meilleures paires en termes de rapport qualité/prix, la adidas Dame 4conserve sa traction efficace permettant de prendre rapidement de la vitesse. ARRIÈRES NIKE KYRIE 4  Une 4ème itération qui combine réactivité et court-feel, et qui introduit une semelle « Zig-Zag » incurvée offrant d’excellents appuis et adhérence pour prendre le dessus sur vos défenseurs.  UNDER ARMOUR CURRY 5  Une tige basse et des matériaux privilégiant la légèreté pour cette Under Armour Curry 5 qui se veut être au plus proche du sol pour un excellent court feel, de quoi surprendre vos adversaires lors de vos crossovers et changements de direction  INTERIEURES NIKE LEBRON XVI Une empeigne composée de Battleknit, un flyknit nouvelle génération regroupant plusieurs densités de matière pour un maintien ajusté tout en conservant un excellent confort. L’amorti associe quant à lui la technologie Air Max et Zoom, pour une haute protection contre les chocs, mais aussi du dynamisme grâce aux filaments Zoom. La combinaison parfaite pour pratiquer un jeu agressif vers le panier ! NIKE ZOOM KD 11  Une Nike Zoom KD 11 qui conserve son empeigne en Flyknit mais dans une version offrant plus de matière et qui est rembourrée à l’intérieur pour plus de confort. Les câbles Flywire maintiennent le pied sur les côtés tandis que l’amorti offre une combinaison de Zoom et de React pour bénéficier d’un excellent retour en énergie, tout en gardant de la stabilité et des mouvements rapides et incisifs !

Les chaussures de football.

Depuis l’après guerre, Nike, Adidas et Puma occupent les 3 premières places du classements mondiale en matière de crampon. Les deux société allemandes Adidas et Puma, ont été les premiers à concevoir des crampons et surtout utilisé les images de joueurs stars telles que Pelé (pour Puma) ou Beckenbauer (pour Adidas),  Le géant américain Nike a révolutionné le marché à partir des années 70 avec des créations originales et une grosse puissance marketing. A l’heure actuelle, Nike et Adidas trustent le haut de l’affiche et se livrent une grosse bataille pour la suprématie et la place de n°1 dans l’esprit des consommateurs. Cette « rivalité » est, par ailleurs, alimentée par le duel à distance que mène leur tête d’affiche respective sur les terrains: Messi (pour adidas) et Cristiano Ronaldo (pour Nike). Derrière les deux plus gros équipementiers se trouvent, Puma, Umbro, Lotto, Mizuno etc… Qui se partagent les miettes, mais qui espèrent avec leur nouveaux modèles récupérer des part de marché de plus en plus importante. NIKE Mercurial Vapor LA chaussure destinée aux attaquants et particulièrement aux joueurs rapides comme Cristiano Ronaldo qui est l’ambassadeur star du produit. C’est le plus léger des modèles disponible chez le géant américain et aussi le plus fin. Phantom Vision Porté par des joueurs comme Philippe Coutinho et Kevin de Bruyne, le silo se veut la référence en terme de précision. Grâce à des technologies innovantes comme le Ghost Lace, le Quadfit et le Flyknit, la Phantom Vision est le modèle ultime pour tous ceux qui souhaitent dicter le jeu Tiempo C’est la chaussure la plus ancienne (des silos actuels) et la plus mythique de Nike. Sortie pour la première fois en 1983, la Tiempo se distingue par son cuir de kangourou devenu légendaire au fil des années. Prônant le confort et le contrôle, la Tiempo est généralement portée par les gardiens, les défenseurs et milieux défensifs . ADIDAS Prédator Portée notamment par Paul Pogba, la Predator se décline dans une version sans lacet, la Predator +, et avec, la Predator 18.1. Grâce au Primeknit, à la technologie Boost, à la semelle ControlFrame et la chaussette intégrée SockFit, la Predator est redevenue le modèle emblématique de la marque aux trois bandes Nemeniz Avec des caractéristiques proches de l’ancienne F50 dite « Messi », soit une chaussure légère mettant l’accent sur la vitesse et l’agilité, elle est destinée avant tout pour les attaquants et plus particulièrement pour les ailiers. L’empeigne AgilityKnit, qui est différente de celle utilisée sur la X, et sa structure inspirée des bandes de strapping font de la Nemeziz une paire atypique. A noter qu’une version sans lacets est disponible. Adidas X Il s’agit donc d’une chaussure pour les joueurs offensifs. Constituée avec un matériau très souple pour un meilleur toucher de balle, la X est aussi dotée d’une petite chaussette interne (Techfit Collar) qui permet un meilleur maintien de la cheville. Comme la Predator, la X existe aussi dans une version sans lacets qui est le modèle X18+ PUMA One la partie avant de l’empeigne on retrouve un cuir de kangourou qui favorise bien évidemment le toucher de balle. Grâce à sa petite chaussette evoKNIT, le maintien du pied est assuré sur ce modèle tandis que la semelle Rapidsprint assure quant à elle une qualité dans les appuis au moment des accélérations et des changements de direction. Futur Mis en lumière par Antoine Griezmann et Luis Suarez, la Future est le silo le plus récent de Puma Football. Imaginée autour d’un filet Netfit et de son laçage particulier qui permet un ajustement idéal. La chaussette evoKNIT assure quand à elle un maintien prononcée pendant que la semelle extérieure Rapidagility, constituée de Pebax, offre à la fois de l’amorti et de la réactivité. AUTRES Ensuite, on retrouve des marques historiques et bien implantées localement comme Umbro (en Grande-Bretagne), Lotto ( en Italie), Joma ( en Espagne), Mizuno  au Japon) ou Under Armour ( aux États-Unis). Après avoir fait ses preuves dans le running, New Balance semble également vouloir jouer un rôle majeur dans le marché du foot en 2016 puisqu’avec la sortie de deux nouveaux modèles innovants (Visaro et Furon) en 2015, mis en lumière par des joueurs comme A.Ramsey, Mirallas ou Cabaye, l’équipementier américain pourrait bousculer la hiérarchie.

Les différents types de laçage

Pied étroit, pied large, pied fragile ou creux, à chaque morphologie correspond un type de chaussures et surtout de laçage. Un bon laçage sera la première étape d’une préparation à la course. En effet, trop souvent un serrage insuffisant ou trop important peut provoquer en plus de l’inconfort des affections pouvant handicapé la pratique et/ou la compétition I- LAÇAGE CLASSIQUE Ce laçage correspond au laçage déjà présent sur vos baskets. Il convient dans la plus part des cas mais si vous avez souvent des ampoules ou des hématomes ungueales, changer son laçage serait peut être une solution pour soulager vos soucis. II- LAÇAGE PIED LARGE Il existe 2 solutions quand on a le pied large pour lacer ses chaussures : Si vos running ont deux séries d’œillets côte à côte, passez vos lacets dans les trous les plus rapprochés, les plus proches de la languette. Votre pied gagnera de l’espace. Si vos chaussures ne comportent pas de « doubles œillets », adoptez le laçage ci-contre. Au début, croisez les lacets, puis entre les 2e et 3e trous, gardez le lacet du même côté. Il y aura ainsi moins de croisements, donc plus d’espace pour votre pied. III-LAÇAGE ORTEIL FRAGILE Lorsque l’on fait du sport, ce sont parfois les orteils qui souffrent du contact avec la chaussure. Avec ce type de laçage (un lacet qui va directement du 1er œillet au dernier trou opposé, et l’autre qui serpente dans la chaussure), vos orteils seront moins compressés. Tirez fortement sur le lacet transversal de la chaussure pour leur ménager de la place. Ce laçage épargne aussi les ongles des orteils. Cela vous évitera un hématome sous-unguéal. IV- LAÇAGE PIED CREUX Si vos pieds vous font souffrir, ce laçage vous garantira une moindre pression et réduira ainsi les frottements à l’origine des cors ou ampoules. Comment faire ? Suivez les étapes de 1 à 6, puis de A à F. Les points de compression sont peu nombreux car les lacets ne se croisent jamais sur la languette de la chaussure. V- LAÇAGE PIED ÉTROIT A l’inverse, pour les personnes qui ont les pieds assez étroits, il faudra lacer vos chaussures dan s les œillets les plus espacés (dans le cas de running bénéficiant de 2 séries de trous). Autre solution si vos chaussures n’ont qu’un seul alignement d’œillets : former un « lace lock », un verrou pour votre lacet. Commencez par croiser une première fois vos lacets. Puis, du 2e au 3e trou, gardez le lacet du même côté. Vous allez ensuite recroiser vos lacets en les faisant passer dans le « verrou ». Votre pied sera fermement maintenu et ne bougera pas dans la chaussure. En conclusion en plus de bien choisir son chaussant en fonction des ses forces et faibles mais aussi de sa morphologie il vous faudra choisir aussi le laçage adapté à vos besoins.

L’analyse video en podologie

Il faut savoir que la course à pied a pris une ampleur considérable depuis une dizaine d’année avec des milliers de nouveaux coureurs chaque année et 80% des coureurs n’ont jamais mis les pieds dans un club d’athlétisme. L’analyse vidéo peut se faire chez certains médecins, certains podologues et certains kinésithérapeutes équipés pour réaliser le bilan qu’il soit spécialisé dans le sport ou non. C’est un bilan plus complet que l’examen clinique classique. Il s’adresse avant tout aux sportifs en tout genre mais aussi aux loisirs ayant développer des pathologies liées à la pratique sportive. L’examen comprend bien évidement, une interrogatoire ciblant votre motif de consultation. L’examen commence par une anamnèse (phase de renseignements), puis analyse des chaussures, ensuite selon le motif de consultation les différentes phases de consultations varieront. Un examen statique en charge et en décharge, visant à mettre en évidence des limitations, des raideurs ou des anomalies rotationnelles. En cas de pathologies, il y aura des examens palpatoires et des tests d’amplitudes articulaires, puis une analyse plus généraliste posturale (avec ou sans plateforme baropodométrique pour voir les forces et les pressions exercées par de mauvaises postures), Et un examen en dynamique sur tapis ou en extérieur (dans le cas où vous n’arrivez pas à courir sur tapis) avec analyse du/des chaussant(s), une analyse de votre façon de courir. Ce dernier permet de mettre en évidence, non seulement le type de foulée, mais examiner l’appareil locomoteur et l’intégralité du corps. Il doit donc être pratiqué par conséquent part des professionnels de santé, ayant des connaissances en biomécanique et en anatomie. Il se fait chaussé (corrigé ou non) et pied nus avec divers logiciels d’analyse vidéo (Kinovea/ Dartfish et Huddle). L’examen se termine par l’élaboration d’un projet thérapeutique avec le patient, comprenant, une paire d’orthèse plantaires, des conseils de chaussant, de foulées, d’étirement et de renforcement musculaire, ainsi qu’un suivit régulier (1 fois par mois), avec un bilan précis adressé a votre médecin traitant, votre kiné et votre ostéopathe (pour réajuster si besoin) voir même votre entraîneur. Il dure environs 45min, en cabinet et peut être plus long sur le terrain. N’hésitez pas à vous renseigner.

DIABETE

L’Assurance Maladie prend en charge, sur prescription médicale, les séances de prévention des lésions des pieds chez le patient diabétique par le pédicure-podologue. En quoi, les patients di…

Pathologie : La Talalgie Plantaire (ou Epine Calcanéene)

La talalgie est une douleur au talon, qui se manifeste souvent pendant la marche ou les activités sportives. Elle est le plus régulièrement dû à des causes mécaniques, mais peut être également occasionnée lors de traumatismes ou de pathologies inflammatoires. Afin d’éviter l’apparition d’une aponévrosite plantaire, il est conseillé de choisir des chaussures bien adaptées à son pied et de les changer dès qu’elles sont usées. Ne pas oublier non plus de pratiquer des exercices d’étirement et de se masser les pieds régulièrement, avec une petite bouteille remplie d’eau glacée par exemple. Il est également recommandé d’étirer très doucement les muscles des mollets plusieurs fois par jour. Le port de semelles orthopédiques est fortement conseillé.    

Pathologie : L’ongle incarné

L’ongle incarné est une affection causée par une croissance excessive de l’ongle qui pénètre sous la peau, à l’origine d’un conflit entre lame et tissu cutané périphérique, source de douleur, d’inflammation et d’impotence fonctionnelle. L’ongle incarné est dans la majorité des cas une affection du gros orteil.   I-ETIOLOGIES Ces facteurs sont nombreux, variés et souvent associés entre eux : • Prédisposition familiale ou génétique responsable d’une malformation de l’ongle. • Chaussage inadapté (chaussures serrées). • Prise de certains médicaments (ciclosporine, rétinoïdes, antirétroviraux, anticancéreux). • Modifications osseuses secondaires à l’arthrose. • Excroissance de la peau qui se développe sous l’ongle. II- SIGNES CLINIQUES – Sur le côté (incarnation latérale) : le bourrelet sur le côté de l’ongle est douloureux à la pression et à la marche. – A l’avant (incarnation antérieure) : l’ongle pénètre dans la chair sur l’avant, il est impossible de le couper et il finit souvent par tomber. On retrouvera également : • Douleur, rougeur et gonflement (inflammation), qui précèdent parfois l’infection avec formation d’un panaris ou d’un érysipèle (infection plus sérieuse des tissus du pied et/ou de la jambe, provoquée par un streptocoque). • Épaississement d’un bourrelet de peau sur le bord d’un ongle (hypertrophie d’un bourrelet latéral). • Excroissance de peau rouge (granulome pyogénique ou botryomycome). III-TRAITEMENTS Soulager la douleur : – Pose de mèches aux bords distaux, – Coupe large pour retirer l’éperon unguéal, Il est possible d’avoir recours à l’orthonyxie en prévention de récidive: c’est une orthèse d’ongle qui permet par son effet ressort de corriger les problèmes de déformation de l’ongle causant des conflits entre la peau et l’ongle et provoquant alors des douleurs. Si l’indolence est rapidement obtenue, le plus souvent dès sa pose, il faut des mois pour modifier la courbure unguéale. Une interruption trop rapide est suivie de récidive. Dans le cas d’une surinfection, le médecin prescrira un traitement antibiotique local (Fucidine) et des pansements. La chirurgie (cas extrême) se pratique sous anesthésie locale. Il s’agit de la résection au bloc opératoire et au bistouri d’une partie de bourrelet cutané latéral et de la partie latérale de l’ongle et de la matrice correspondante : le chirurgien enlève toute la zone atteinte, qu’elle soit cutanée ou phanérienne (le coté de l’ongle avec sa matrice correspondante). IV-COMMENT EVITER LES ONGLES INCARNES Couper les ongles d’orteil bien droits et laisser les coins légèrement plus longs. Porter des chaussures suffisamment larges pour ne pas compresser les orteils et abîmer les ongles. L’utilisation orthodonyxie est également conseillé dans le cas d’ongle incarné récidivant. Les personnes âgées, celles qui ont des problèmes de circulation ou qui sont diabétiques doivent être très vigilantes quant aux soins à donner à leurs pieds. Elles devraient faire examiner leurs pieds par leur podologue 1 à 2 fois par ans, en plus d’avoir une bonne hygiène des pieds et de les examiner tous les jours.  

Pathologie : L’Halllux Valgus

L’hallux valgus, qu’on appelle aussi « oignon », correspond à une déviation anormale du gros orteil vers le deuxième orteil qui entraîne une déformation de l’avant-pied, au niveau du premier métatarsien et du gros orteil. Le défaut d’alignement du gros orteil entraîne la formation d’un « oignon », qui correspond à une saillie osseuse située en regard de la déformation, et qui est aggravée par la marche. D’autre part, le gros orteil assure la propulsion du corps vers l’avant lors de la marche. En cas d’hallux valgus, il perd ce rôle d’appui du corps, qui est alors assuré par les autres articulation, ce qui aggrave la contrainte exercée sur les autres orteils, à l’origine des symptômes douloureux et se chausser devient de plus en plus difficile.   I- Etiologies. Il existe de nombreuses causes et facteurs à l’origine de cette déformation de l’avant pied : L’hérédité, Le port de chaussures inadaptées (ex : trop étroites ou pointues), les talons (trop) hauts, Le pied égyptien (excès de longueur du gros orteil), Le pied plat (valgus),   II- Signes Cliniques. La sévérité de l’hallux valgus dépend de l’angle de la déviation et de l’importance des autres atteintes du pied. L’hallux valgus léger : la déviation est inférieure à 20°. La phalange du gros orteil et le métatarse sont encore correctement emboîtés. L’hallux valgus modéré : la déviation se situe entre 20° et 40°. Le gros orteil tourne vers l’extérieur du pied, la phalange est déplacée par rapport au métatarse et ne s’emboîte plus correctement. Le gros orteil entre en conflit avec le second orteil. L’hallux valgus sévère : l’angle de la déviation est supérieur à 40°. Le gros orteil passe au-dessous ou au-dessus du deuxième orteil. L’arthrose accentue la déviation, jusqu’à provoquer une luxation complète de l’articulation du gros orteil qui perd ainsi sa fonctionnalité. Des complications peuvent apparaître : une déformation des orteils en griffes, accompagnée de durillons ; une douleur pouvant gêner la marche ; une infection des zones de frottement ; des complications cutanées (cors et durillons ou ongles incarnés).   III-Traitement. Le traitement médicamenteux En cas de douleur importante, des médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires pourront vous être prescrits sur une courte durée. Le traitement orthopédique orthese-hallux-valgus-hallufix-aircast-23443-djo-1_360x300 Dans la plupart des cas, vous serez d’abord traité(e) avec des orthèses ou des semelles orthopédiques. Les chaussures adaptées, les soins de pédicure et les dispositifs permettant d’isoler l’oignon sont conseillés (Strap , K TAPING, orthoplasties , contentions nocturnes, etc)

Pathologie : Syndrome de l’essuie glace (ou TFL)

Syndrome de la bandelette ilio–tibiale. Le syndrome de la bandelette ilio–tibiale, ou du tractus ilio–tibial (STIT), appelé également syndromede l’essuie-glace, ou encore tendinite du tenseur du fascia lata, est un type de tendinite du genou. I ÉTIOLOGIES Sur la face externe de la cuisse, le muscle tenseur du fascia lata se termine par un tendon plat en forme de bandelette. Ce muscle s’étend du haut du fémur jusqu’au haut du tibia où il s’insère. Lors de la marche il se déplace d’avant en arrière à la manière d’un essuie-glace. Il passe alors au-dessus d’un relief osseux latéral de l’extrémité inférieure du fémur : le condyle latéral de la tubérosité externe. Dans certaines conditions le fascia lata « accroche » au passage de ce condyle fémoral. Ce conflit répété est à l’origine d’une irritation douloureuse. La gêne induite s’appelle syndrome de la bandelette ilio-tibiale ou « syndrome de l’essuie-glace » ou encore balayage du fascia lata. Elle concerne certaines activités sportives telles que la course à pied, le cyclisme ou la marche en descente en montagne. II SIGNES CLINIQUES Le diagnostic est clinique. À l’interrogatoire la douleur siège au niveau du compartiment externe du genou, irradiant parfois le long de la face externe de la cuisse. Elle survient à l’effort et s’installe progressivement. À la palpation deux tests permettent le diagnostic le test de Renne : douleur en flexion-extension du genou en charge sur un pied ; le test de Noble : douleur vive et précise à la pression du condyle externe, 2 à 3 cm. au-dessus de l’interligne avivée par le passage de la flexion à l’extension. Les examens complémentaires servent uniquement à éliminer d’autres causes de douleurs externes du genou : la radiographie standard élimine une atteinte arthrosique externe ou une fracture de fatigue ; l’échographie peut, dans certains cas, éliminer une rare tendinite du muscle poplité ou du biceps crural ; l’IRM vérifiera, si nécessaire, l’intégrité du ménisque externe. III TRAITEMENTS Cette tendinite du genou est une affection banale mais tenace. Il est donc impératif de la soigner en profondeur grâce aux techniques suivantes : Repos sportif Glaçage local Physiothérapie (massages et réhathlétisation effectués chez un kiné) et prise en charge Podo Etirements du fascia lata Anti-inflammatoires par voie orale Les infiltrations de dérivés cortisoniques sont souvent très efficaces. Qui in Enfin, quel que soit le traitement, la reprise du running doit toujours être progressive après un syndrome de l’essuie-glace. La prévention d’une récidive reposant sur la pratique régulière d’étirement du tendon et une prise en charge du trouble statique ou du chaussant responsable de l’apparition de la douleur.

Pathologie : Les Periostites Tibiales

Quelles sont les causes des périostites? comment les éviter? Comment les prendre en charge ? La périostite est une inflammation à caractère dégénératif affectant le périoste. Elle touche aujourd’hui, 10 % d’entre nous. La survenue de cette pathologie provient directement d’une trop grande tension des insertions musculaires et aponévrotiques fixées au périoste. Elle peut aussi être la relation de cause à effet d’un grand nombre de choc répétés, entre autres lors de la pratique de certain sports fractionnés, tel que l’athlétisme ou la danse classique par exemple. Etiologie(s) : C’est une pathologie, complexe est multifactorielle. En effet, il n’y a pas une cause responsable de cette inflammation, mais un ensemble de facteurs, qui feront que la pathologie se soignera plus ou moins bien avec le temps. La cause de cette blessure réside dans l’excès de traction des muscles sur l’attache osseuse. On notera à titre exhaustif, les facteurs suivants: La Chaussure/ Le Terrain : Le chaussant non adapté; ou chaussures usées; en fait tout sportif doit au minimum prendre la précaution d’acheter sa paire (ou ses paires) de chaussures dans un magasin spécialisé où un vendeur lui apportera les bons conseils. Le mieux c’est de consulter un podologue afin de mieux choisir le modèle de chaussure en fonction de son utilisation et de nos caractéristiques. De même, si le terrain, n’est pas propice à la pratique sportive, ce genre d’inflammation peuvent survenir plus rapidement. C’est pour ça qu’en plus de chaussures adaptées au sport pratiqué, il faut qu’elles soient également, au terrain sur lequel aura lieu l’activité. L’Hygiène du sportif : L’Hydratation est une chose évidement, mais à toujours recommander. Il faut boire, avant, pendant et après l’effort. Il faudra éviter les éviter les aliments acides, privilégier les aliments alcalins . L’Etat de santé général du patient : Un bilan sanguin pourra rechercher des facteurs qui peuvent favoriser un climat propice aux tendinites et périostites : acide urique élevé, cholestérol, triglycérides ; mon expérience m’amène également à toujours rechercher une carence en fer chez un sportif qui présente une tendinite ou une périostite rebelles. Un surpoids bien sûr, qui de plus aggravera peut-être les troubles plantaires statiques et dynamiques ; il ne faut pas hésiter à s’entourer de conseils dispensés par un professionnel de la santé. La Surcharge d’entrainement : Une surcharge d’entraînements : c’est très souvent la cause principale ; fréquemment il s’agit aussi d’une personne qui se « remet » au sport ; tout comme il peut s’agir d’un cycliste ou autre sportif non coureur à pied qui pendant son intersaison va se mettre au footing. Tableau Clinique : Son apparition est progressive. Elle peut être unilatérale ou bilatérale, touche la face interne du tibia, à la jonction tiers inférieur et tiers moyen. On constate parfois que la douleur, présente en début de séance, diminue progressivement pour réapparaître en fin de séance. Face à de tels symptômes, il n’est pas nécessaire de consultation. En revanche, elle peut être beaucoup plus intense et permanente, même hors course à pied. L’impotence fonctionnelle porte alors à consulter.   Une simple palpation de la zone douloureux, pourra mettre en évidence le diagnostique. Il faut palper la face interne du tibia, avec et sans contractions musculaires. Sous contractions musculaires, la douleur doit être plus vive que sans. Il suffit de mettre le doigt sur la zone douloureuse, appuyer et faire une dorsi-flexion du pied sans enlever le doigt. Traitement(s) : En première intention, il y aura bien évidement, le Glaçage et le Repos, pouvant être couplé à un traitement anti-inflammatoire. De même un traitement homéopathique à base de « Curcuma », d’ « Arnica », peut être également utiliser pour soulager des douleurs. La kinésithérapie choisira parmi plusieurs techniques : physiothérapie, massage transverse profond, entre autres. La pose de K TAPING, peut également, faire diminuer (voir disparaître) les douleurs, en cas d’échéances importantes. Le traitement Podologique lui consiste à limiter la traction de ces muscles pendant la course par des orthèses plantaires moulées corrigeant la pronation et /ou le manque « d’élasticité » du mollet.